Loi de finance au maroc
Sommaire A – CGEM : Une attitude responsable et engagée face à la crise B - Un nouveau pacte pour le développement économique du royaume C – Les propositions de la CGEM au titre de la loi de Finances 2013 1 - redonner confiance aux opérateurs économiques ; 2 - développer la compétitivité de l’offre Maroc ; 3 - reconduire des mesures incitatives arrivées à échéance le 31 décembre 2012.
A – CGEM : Une attitude responsable et engagée face à la crise Le Maroc n’échappe pas aux effets de la crise mondiale. L’économie nationale traverse en effet de réelles turbulences dues, essentiellement, à la pression qui s’exerce sur les finances publiques et au déséquilibre des agrégats macroéconomiques. Dans ce contexte, la CGEM assume ses responsabilités et se mobilise en proposant et en soutenant les mesures à même de redresser cette situation. Consciente de leur impact sur l’amélioration de la compétitivité des entreprises et sur l’amélioration des recettes fiscales, la Confédération a choisi, cette année, de mettre l’accent sur les mesures non budgétaires tout en joignant les propositions à caractère budgétaires pour soutenir le développement des entreprises et pour atténuer la dégradation de leur trésorerie. La Confédération estime ainsi qu’une remise à plat du système fiscal s’impose. Elle devrait conduire vers l’élimination des avantages économiquement inutiles pour ne garder que les dispositions aptes à répondre réellement aux difficultés de la situation économique
actuelle, et ce à travers une évaluation fine et pertinente des effets réels des avantages octroyés. Les opérateurs économiques expriment encore leur besoin d’une politique volontariste du Gouvernement et d’un respect rigoureux des engagements annoncés pour retrouver la confiance nécessaire et relever, ensemble, les défis qui attendent notre pays. B - Un nouveau pacte pour le développement économique du royaume