Londres
« On peut diviser Londres en deux ensembles. Le premier en est le centre, à la fois tertiaire et résidentiel en rive gauche, développé à l’ouest de la Tour [...] et incarnant les fonctions de commandement [...]. Le second est constitué des banlieues : les “suburbs” britanniques incluent ce que nous distinguons comme banlieues et faubourgs. Elles relèvent d’une seule autorité (la G.L.A. : Great London Authority) compétente en matière d’aménagement et de planification. Ici les logements sociaux sont traditionnellement d’habitat individuel ; plus on s’éloigne du centre et plus l’habitat devient lâche, traversé de coulées vertes. [...] Pour faire barrage à l’étalement urbain est adopté en 1946 le “New Towns Act” inclus un an plus tard dans le “Town and Country Planning Act” [...].
Entre 1947 et 1950, 8 villes nouvelles sont créées autour de Londres. Aujourd’hui elles sont 12 dans le sud-est de l’Angleterre. Leur planification est rigoureuse : la juxtapo- sition de zones résidentielles, d’espaces industriels et de ser- vices, d’espaces verts, en font des villes complètes à la dispo- sition rationnelle autour d’un centre piétonnier commercial et administratif et non des cités-dortoirs. »
Claude Mangin, Le Royaume-Uni, coll. Mémento, Belin,