Lutte contre le spam
M2 DPCE
La lutte contre le spam
De façon usuelle le spam se définit comme une communication électronique non sollicitée envoyée en masse à des fins publicitaires et souvent malhonnêtes. Le terme a d’abord été utilisé pour désigner l’usage de cette pratique par courriers électroniques. L’expression trouve son origine dans un sketch des Monty Python parodiant une publicité pour la marque de jambon épicé Spam dans laquelle le nom de la marque était répété à outrance. On trouve différentes dénomination du spam telles que « junk mail », « pourriel » (québécisme) ou encore « pollupostage ».
Dans un rapport de 1999 la CNIL en donne la définition suivante : « Envoi massif – et parfois répété – de courriers électroniques non sollicités, le plus souvent à caractère commercial, à des personnes avec lesquelles l’expéditeur n’a jamais eu de contact »
Historiquement le premier spam a été envoyé le 3 mai 1978 par Gary Thuerk. Ce responsable marketing chez DEC envoya son message à près de 600 utilisateurs du réseau Arpanet (géré par l’Administration américaine et les universités, ancêtre de l’Internet) afin de leur faire part d’une invitation à une démonstration de la gamme NEC. Bien que son but n’était pas malintentionné cette pratique suscita de vives réactions vis-à-vis des termes d’utilisation du réseau.
Avec le développement de l’Internet le spamming a pris des proportions considérables et son but est nettement moins attentionné qu’en 1978. En effet aujourd’hui la plupart des courriers électronique indésirables sont à caractère pornographiques (médical diront certains…), concernent des services financiers obscurs, ou renvoient vers des sites commerciaux douteux. Mais de plus en plus le but n’est pas réellement de promouvoir quelque chose mais de s’introduire dans l’ordinateur de l’utilisateur et collecter des données. Ainsi si le spam ne contient pas directement un script malveillant il vantera les mérites d’un site qui