Mah Bh Rata
Mais le Mahâbhârata est aussi un recueil de mythes hérités de la tradition védique, insérés dans le récit sous forme de digressions interminables.
Au tout début du Mahâbhârata, au Livre I, « Le Livre des Commencements », dans la forêt Naimisha, un brahmane de grande lignée, Shaunaka, réunit traditionnellement une session sacrificielle tous les douze ans. Un conteur se présente, et il va raconter pour la première fois en entier le grand récit du Mahâbhârata, tel qu'il l'a entendu de la bouche même de Vaishampâyana, le disciple de Vyâsa, lors du Sacrifice des Serpents ordonné par le roi Janamejaya.
Le Mahâbhârata, dont tout Indien connaît l'histoire, reste très actuel, à tel point que les héros divins restent des exemples. Ainsi, si l’épouse de Rāma, Sītā, est le modèle de la femme fidèle, dans le Mahâbhârata, les femmes sont les égales des hommes, combattent à leurs côtés et ont leur franc-parler.
Le thème principal est le combat entre deux familles qui descendent du même ancêtre, Bharata (qui signifie Inde) avec d'un côté les Pandava, les fils du roi Pandu, et les Kaurava, les fils du roi Dhritarashtra, le frère aîné et aveugle de Pandu, tous de la caste des guerriers, les Kshatriya, dans la région de Delhi.
L'événement majeur du texte est l'apparition de Krisna, le huitième avatar de Vishnu.
Mais Dhritarâshtra n'a jamais accepté la prééminence de son jeune frère Pându, et éleva ses fils avec