Style de direction idéal : Il n’est pas possible de définir un style de direction idéal à partir des seules caractéristiques comportementales sans tenir compte de l’influence de la situation et du comportement des subordonnés. Fred Fiedler a montré que l’efficacité d’un groupe résulte d’une adéquation entre l’attitude du leader dans une situation donnée et les procédés d’interaction entre lui et ses subordonnés. De même, Tannenbaum et Schmidt ont établi une gamme de styles de direction allant d’un style fondé sur l’autorité exclusive du responsable à un style reposant sur une totale liberté d’action du subordonné. Centralisation du pouvoir : Détention du pouvoir décisionnel par un nombre limité de personnes au sommet de la hiérarchie. Elle suppose une concentration du pouvoir et notamment du pouvoir de décision. Elle permet un contrôle des activités des différents échelons hiérarchiques, une uniformité, une prise de décision forte et autoritaire. En contrepartie de son expansion, l’entreprise perd en souplesse et en flexibilité car les niveaux hiérarchiques se multiplient et les individus se spécialisent. Elle peut aussi entrainer une déresponsabilisation du personnel.
Délégation du pouvoir : Il s’agit pour un supérieur hiérarchique de donner à un subordonné des missions dont il rendra compte au terme d’une période convenue.
• Avantages : ➢ meilleur contrôle de la mise en œuvre de la décision car le décideur est sur le terrain ; ➢ meilleur participation du personnel au processus de prise de décision ; ➢ gage de qualité des décisions car les décisions sont souvent prises par des spécialistes..
• Inconvénients : ➢ risque de circulation d’informations contradictoires ; ➢ risque de désorganisation de la hiérarchie (certains centres de décision peuvent prendre le pas sur les supérieurs ; ➢ risque de réseaux informels de communication.
Décentralisation du pouvoir : Consiste à étendre le pouvoir de décision en dehors du sommet et de la hiérarchie.