Mangement des entreprise bts 2eme année
Masahiko Aoki s’est interrogé sur l’efficacité des structures. Il compare deux types de firmes : la firme A (pour américain) et la firme J (pour japonais). Chacune possède sa propre structure d’échange de l’information. La firme de type A possède une structure rigide. Ses règles et ses fonctions sont préétablies de façon précise. La coordination est verticale, ce qui signifie que les informations passent surtout par la voie hiérarchique.
La firme de type J possède, au contraire, une organisation du travail souple et sans fonction figée. La coordination horizontale est forte et les décisions sont décentralisées. Aoki conclut que chacune possède ses domaines et conditions d’efficacité. La firme A semble, par exemple, être la plus performante dans un environnement stable. La firme J paraît, quant à elle, plus efficiente en univers plus incertain, environnement qui a tendance à se généraliser
L’entreprise Fonroche Pavefersa évolue dans un environnement incertain ; plusieurs paramètres peuvent changer rapidement (fiscalité, technologie, concurrence…). En conséquence, une structure souple, décentralisée, proche de la « firme J » d’Aoki, paraît bien adaptée.
Mintzberg définit, quant à lui, six modes de coordination :
– l’ajustement mutuel : la coordination se réalise au travers d’une communication informelle entre les salariés ;
– la supervision directe : une personne donne des instructions à plusieurs autres qui travaillent en interrelations ;
– la standardisation des procédés de travail : chaque poste de travail est défini en précisant les tâches que l’opérateur doit effectuer. Exemple de ce mode de coordination : le travail à la chaîne
(0,5 pt) ;
– la standardisation des résultats : des standards sont définis par rapport aux caractéristiques et au volume de la production attendue des opérateurs(0,5 pt) ;
– la standardisation des qualifications : la coordination est obtenue par le biais de la formation spécifique de celui qui