Une consommation plus rationnelle
En matière de décoration d'intérieur, le mode de consommation des Français, soutenu par une « expertise » de plus en plus forte, a ainsi bien mûri. L'un des points forts de cette évolution est certainement une plus grande rationalité dans les choix et les achats. L'envie de valoriser son bien immobilier conduit naturellement à prendre en compte les aspects financiers de son investissement. Se faire plaisir dans l'esthétique et la tendance, oui, mais pas n'importe comment et à n'importe quel prix. D'où la montée en puissance des enseignes discount qui bénéficient aujourd'hui d'une certaine reconnaissance quant au rapport qualité-prix de leurs produits.
À contrario, les magasins haut de gamme, en particulier dans le secteur du meuble, pâtissent de cette tendance avec des prix jugés trop élevés et des offres de crédit considérées comme insuffisantes. Les marques subissent également cette évolution de la consommation avec un positionnement de prix souvent inadapté. La préférence du consommateur, dont la connaissance des marques est très limitée dans ce domaine, se porte aujourd'hui sur des produits de qualité équivalente certes « anonymes » mais également moins chers.
En résumé, dans le paysage actuel des circuits de distribution de la décoration et de l'architecture d'intérieur, le haut de gamme cherche encore ses marques. Il doit renforcer son identité et sa visibilité, élargir son offre et stimuler la demande.
Toujours plus de services et de diversité de l'offre
La rationalisation de la consommation accentue également le besoin de comparer les produits, de diversifier l'offre et de faciliter le processus d'achat (accessibilité, livraison, heures d'ouverture…). Or certaines enseignes rencontrent des difficultés du fait de choix commerciaux ne s'avérant pas toujours adaptés aux évolutions du mode de consommation des Français. Par exemple, l'implantation en centre-ville n'est pas toujours pratique pour le consommateur (difficultés