Marseille supervielle
Auteur : Jules Supervielle est un poète et dramaturge français (1884 en Uruguay - 1960 à Paris). Ses parents décèdent emportés par le choléra ce qui l’inspire dans ses poèmes. Il a écrit plusieurs recueil : Le Voleur d’enfant ou Débarcadères.
Œuvre : L’extrait que nous allons étudier est tiré de Débarcadères écrit en 1922. Ce recueil est composé de différentes descriptions de différents ports.
« Marseille » est un poème en vers décrivant le port de Marseille. Il y a 4 phrases qui développent 4 mouvements différents : la présentation générale : mer bruit, La réflexion sur l’accent, la lune et enfin une invocation directe de Marseille. Il est composé de deux parties : une description de la ville et une invocation personnelle du narrateur.
Annonce des axes
Commentaire littéraire
I. La description de la ville
Il y a 3 thèmes : les éléments marins omniprésents, la forte présence humaine et le décor urbain.
Le poème est entièrement dédié à la ville de Marseille : le titre, le premier mot, reprise à la fin. Il y a aussi des références marines : champs lexical : poisson, coquillage, iode,… les bateaux : mats, marins,… ainsi que les figures de style : "tramways avec leurs pattes de crustacés" qui est une métaphore ou les "chaises frétillantes" qui est une personnification. Il y a contamination de la ville par la mer.
Mais il y a aussi des références urbaines : champs lexical : villes, tramways,… Le choix des lieux représente la socialisation très liée aux humains. Le bruit et l’agitation sont aussi présents. Champs lexical du bruit : "disputent", "bruit de pieds",… de l’agitation : "vivant", "lèvent le bras",… Cela donne une image de ville vivante, effervescente et présentée avec tendresse car aucun terme n’est péjoratif (excepté "les bouscule un peu").
DONC : une image assez traditionnelle, pittoresque mais qui insiste sur l’unité entre la mer et la ville, l’omniprésence de l’union entre l’être humain et les éléments/ la nature