JACQUES MESRINE, l'ennemi public n°1

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INTRODUCTION

Le 28 décembre 1936, Jacques-René Mesrine naît à Clichy le jour de la fête des Saints Innocents. Ses parents sont des marchands de tissu aisés. Ils souhaitent le voir étudier à l'école des Hautes Études Commerciales (H.E.C). Hélas, il n'aime pas l'école : les frères oratoriens l'expulsent. Plus tard, Jacques se fait renvoyer du lycée laïc de Clichy pour avoir été violent envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus. En 1955, Jacques a 19 ans et se marie avec Lydia de Souza dans sa ville natale. Un an plus tard, il part pour la guerre d'Algérie comme parachutiste-commando où il sera décoré par le Général de Gaulle de la Croix de la valeur militaire. En mars 1959, Jacques reçoit le certificat de bonne conduite de la 62è Compagnie.

CONTRE

Cependant, de retour à la vie civile, il divorce et vit de poker, petits "casses" et braquages. Très tôt, ce futur braqueur professionnel, de notoriété internationale, se rend compte qu'un rien change son visage.
Il décide d'en jouer pour ne pas être reconnu. À la suite de son service militaire en Algérie, où l'on tirait à vue sur l'ennemi, il se serait ainsi habitué au maniement des armes, tuant au moins cinq fois. On sait qu'il a tout laissé tomber pour une ambition inusitée: devenir le plus grand criminel de France. Jacques Mesrine se prenait pour un justicier, mais il exerçait une telle violence dans ses actes, si l’on se mettait en travers de son chemin, il n’hésitait pas à devenir violent et tuer. Depuis la guerre, il n’avait plus sa place dans la société, il en était dégoûté et avait une grande haine envers celle-ci. Il était contre la loi, mais un homme comme Mesrine, seul contre tous ne peut pas faire régner ses propres lois, il n’arrivait plus à se conformer à l’état français. C’était une sorte de hors-la-loi. Jacques Mesrine n’acceptait pas les lois. Il voulait se faire remarquer, qu‘on