Mon rêve familier-paul verlaine

544 mots 3 pages
Introduction
Sous le Second Empire, après la publication de la majeure partie de l'œuvre de Victor Hugo et celle des Fleurs du mal de Charles Baudelaire, un jeune poète de vingt-deux ans, Paul Verlaine, publie en 1866, un recueil intitulé Poème Saturniens. Il s’inscrit, dans une dédicace préalable à Eugène Carrière (artiste peintre et lithographe), son recueil dans la tonalité suivante
« ceux là sui sont nés sous le signe de Saturne,
[…]Ont entre tous, d’après les grimoires anciens,
Bonne part de malheur et bonne part de bile.
L’imagination, inquiète et débile,
Vient rendre nul en eux l’effort de la Raison ».
Le locuteur se définit donc, de manière très baudelairienne, comme mélancolique. Comment cette mélancolie romantique s’exprime-t-elle dans Mon rêve familier, extrait du recueil ? Comment le locuteur, tout en cherchant à définir une vision, semble la dissoudre de plus en plus ?

Développement
Titre programmatique : qui insère le sonnet à la fois dans l’expression du registre lyrique comme l’indique l’adjectif possessif « mon » et l’épithète familier. Le lecteur s’attend donc à l’expression du singulier. De plus le substantif rêve qui s’intègre également à l’expression de lyrisme orient aussi le lecteur vers un thème cher au mouvement romantique. On peut dés le titre deviner du pathétique à venir.
L’expression du lyrisme est confirmé dans le sonnet par la forme poétique choisit.
Le lyrisme est nourrit par la multiplication des enjambements, les anaphores qui créent un refrain visible à l’œil et sensible à l’oreille (ex : v6 à 8).
En plus de la musicalité de la forme poétique, le lyrisme se déploie sur l’expression de la 1ère personne du singulier du v1 au v8. Cette 1ère personne est à la fois synonyme de l’authenticité du sentiment décrit et du rapprochement entre le locuteur et le lecteur, invités à partager l’expérience décrite. Ce registre est également porté par l’utilisation du présent qui est à la fois un présent de narration d’habitude «

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