Mondialisation
SOMMET MONDIAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE | JOHANNESBURG, AFRIQUE DU SUD | 26 AOÛT–4 SEPTEMBRE 2002
A PROPOS DE...
La mondialisation pauvres des pays en développement, augmente la volatilité et la vulnérabilité des marchés, progresse au détriment des cultures locales et nuit à l’environnement. Suite à plusieurs crises financières, sont nées des préoccupations quant au fait que la mondialisation puisse faire perdre autant qu’elle apporte. Tout d’abord au Mexique, puis en Asie de l’est, le retrait massif des capitaux étrangers a ravagé les économies et forcé des millions de personnes à retomber dans la pauvreté. Si plusieurs de ces économies se sont depuis redressées, les inquiétudes persistent quant au fait que l’engrenage de la mondialisation puisse causer de plus fortes perturbations financières. Comme jamais auparavant, le monde est aujourd’hui interconnecté — les groupes et les individus interagissent plus et plus directement au-delà des frontières étatiques, souvent sans la participation de l’Etat. Ceci, bien sûr, a ses dangers. La criminalité, le trafic de drogues, le terrorisme, la propagation des maladies et le transfert d’armes, tous se font à un rythme plus rapide et à une échelle plus grande qu’auparavant.
Le problème
Lorsque les dirigeants se rassembleront pour le Sommet de Johannesburg, ils feront face à une situation mondiale à bien des égards très différente, en terme de marchés, de celle de 1992, année du Sommet planète Terre. La mondialisation, qui a été alimentée par les décisions des gouvernements de libéraliser le commerce et les marchés des capitaux, et accompagnée par la privatisation et la dérégulation des activités économiques, ainsi que par le développement rapide des technologies de l’information et de la communication, a radicalement changé le contexte économique mondial. Les années 90 ont été une époque de prospérité économique pour les pays et les entreprises qui furent en mesure de tirer