Mondialisation
A) Les flux humains
En 2011, il y aurait eu 214 millions de migrants internationaux. Ce chiffre qui était d’environ 150 millions en 2000, n’a cessé de croître ces dix dernières années. Le pourcentage du nombre de migrants par rapport à la population mondiale est resté relativement stable, passant de 2,9% à 3,1% durant cette période. Ce pourcentage varie cependant considérablement d’un pays à l’autre, allant de 87% au Qatar à 0,1% en Indonésie.
On peut distinguer deux types de migrants :
- Les migrants réguliers, qui ont des contrats de travail, des permis de séjours, ou encore des statuts de réfugiés …
- Les clandestins, qui ont des motivations toutes autres telles que l’envie d’un avenir meilleur et d’échapper à leur réalité quotidienne, la volonté de se mettre en sécurité en échappant à des violences ou des régimes politiques non-démocratiques, ou encore de voir ses études valorisées en les faisant dans un pays riche et développé.
On peut identifier trois types de flux empruntés par les migrants :
- Les flux sud/sud : ils sont les plus nombreux et sont souvent le fait de réfugiés qui cherchent asile dans un pays adjacent au leur en attendant une accalmie dans la situation dans leur propre pays.
- Les flux est/ouest : ils concernent principalement les migrants sans papiers d’Europe de l’Est et de l’ex URSS qui cherchent à venir dans les pays Européens les plus développés sans droit au séjour ou par des réseaux mafieux.
- Les flux nord/sud : ils sont souvent empruntés par les migrants d’Afrique et ayant l’Europe pour destination finale, toujours dans le but de fuir la pauvreté.
Les réfugiés constituent une catégorie spécifique de migrants. Ils sont la plupart du temps des réfugiés politiques mais les réfugiés climatiques sont également de plus en plus nombreux. Le choix des pays développés a donc été de recourir à l’immigration sélective ( ou immigration choisie ) , entrainant un renforcement policier aux