Monseigneur bruchesi
Après une longue journée de travail pour me reposer, j’ai lu un roman qui s’appelle « Marie Calumet » et qui m’a été prêté par un voisin. Étant forgeron de métier et un très grand fidèle du clergé, je n’ai pu terminer le roman à cause de mon emploi, mais surtout pour la raison que ce roman se moque du clergé, ce qui m’a choqué au plus haut point. De mon avis, ce roman devrait être interdit pour plusieurs raisons et vous étant archevêque de Montréal, vous devriez considérer ce roman avec beaucoup de sérieux.
En premier lieu, le roman « Marie Calumet » perçoit Monseigneur l’évêque comme l’être suprême parce qu’il le perçoit comme un roi. Premièrement, lors de l’arrivée de l’évêque dans le village de Saint-Ildefonse, il est perçu avec une attitude royale : « le cortège s’avançait avec majesté » (p.29 l.7). Un cortège avec des cavaliers déhanchés de chaque côté de la route qui écartaient la foule comme si les habitants voulaient tous voir l’évêque de près. Avec « le carrosse d’honneur suivait par ordre de mérite et de distinction » (p.30 l11) comme si l’évêque était le supérieur et les autres en ordre d’importance terminant avec les habitants comme étant les moins importants. Deuxièmement, le roman ridiculise la supériorité du clergé avec « le trône épiscopal de Saint-Ildefonse qui était une de ces anciennes chaises percées avec dossier très élevé » (p.30 l.21-22) comme si le trône de Monseigneur était son ancienne toilette simplement recouverte de décoration. En plus de ce trône, le roman rajoute même « Monseigneur va-t-être aux p’tits oiseaux » (p.30 l.25) comme si la chaise étant son ancienne toilette était la chaise la plus confortable.
De plus, ce roman ridiculise la naïveté du peuple. D’abord, le roman raconte que le curé du village possède une « ménagère » (p.31 l.20), ainsi qu’une « servante » (p.31 l.22) comme si le clergé était au sommet et que le peuple devait faire les tâches ménagères et cuisinières de leur supérieur.