Montaigne
A travers plusieurs exemples concernant des complots de mort sur des empereurs, Montaigne montre que la soumission face à l'opposition générale est plus pertinente. Puisque de toutes les manières, il estime que la chance prend une part importante en chaque individu et le contraint à l'incertitude. Face à cette situation, il conseille de se ranger du côté le plus juste. Et en acceptant d'être « peu aimé », on réduit l'opposition et on amène à la confiance. En mettant de son côté ses détracteurs, l'Homme conserve une certaine protection qui le met à l'abri des attentats. Mais cela suppose tout de même de rester vigilant. CHAPITRE XXIV - Du pédantisme
L'auteur décrit les personnes pédantes (correspond au terme « enseignant ») comme des individus remplis de connaissances à tel point qu'ils ne savent plus comment les agencer et en deviennent désagréables. Il semble faire une comparaison entre ces individus et les philosophes. Mais il exprime que le dédain pour ces derniers (plutôt de la jalousie) est bien différent de celui qui touche les pédants. Il reproche à ces individus le fait qu'ils ingurgitent de la connaissance, sans même la comprendre. Puis il la restitue telle qu'elle à leurs élèves ; elle manque d'appropriation. Après introversion de l'auteur, celui-ci se demande s'il ne fait pas la même chose et si finalement le but des connaissances n'est pas de traverser les générations telles quelles. Enfin, il relate différents exemples d'instruction, dont la sienne. CHAPITRE XXV - De l'institution des enfants, à Madame Diane de Foix, Comtesse de Gurson
Montaigne semble se dévoiler et semble dire qu'il n'a pas un grand bagage de connaissances, mais que sa réflexion sur les choses se rapproche souvent des grands auteurs. Cependant, il explique qu'il ne plagie pas ces auteurs, mais qu'il s'aide de leur réflexion. Puis il s'adresse à Mme Diane de Foix et évoque la difficulté de l'éducation d'un enfant. Il