Etude de doc philo, au crepuscule des idoles
Philosophie – Commentaire de texte
Dans cet extrait du Crépuscule des Idoles, F. Nietzsche nous parle de l'immortelle déraison à partir du quel il évoquera son jugement personnel. Cet auteur défend le fait qu'il ne faut pas inversé cause et conséquence, en effet ce n'est pas la vertu qui méne au bonheur mais bien l'inverse. Ainsi il met en place la théorie que le bonheur méne à l'instinct, élèment rendant possible la bonté et donc la vertu de l'âme.
Alors comment Nietzsche argumente sa vision qui renverse les conventions religieuses ?
Tout d'abord nous verrons que la religion est moralisatrice d'une vie selon une formule précise, ensuite nous analyserons cette formule revisitée par Nietzsche. Puis nous verrons que le bonheur méne a la vertu, comme le malheur méne aux vices. Et enfin, une définition approximative de ce qui est bon et mauvais.
Ce texte met alors en avant l'indépendance des jugements humains face à ceux dictés par l'Eglise, qui font donc rupture avec Dieu.
Tout d'abord, la religion a ici une fonction moralisatrice. Effectivement, la religion dicte une formule pour être heureux et si celle-ci n'est pas respectée, alors l'individu devra vivre malheureux. Ainsi cette recette pour atteindre le bonheur est une obligation, comme si chaque être humain avait les même besoins or ce n'est pas le cas.
Cela mène donc l'auteur à citer « le grand péché originel de la raison », ce péché fait référence à l'acte par lequel Adam, premier homme conçut, a fait pour la premiere foi rupture avec Dieu en ne s'étant pas « abstenue » de ses désirs. Ici, la formule pronée par toute religion et toute morale n'est pas respectée donc le bonheur n'est plus possible.
Etant donné que tout Homme est descendant d'Adam, la déraison de celui-ci nous est transmit c'est pourquoi l'auteur cite « l'immortelle déraison ».
Ensuite l'avis de l'auteur apparaît. En effet, celui ci renverse « l'immortelle déraison » en immortelle raison, donc pour lui il