Montaigne
• Montaigne affirme un lien de paternité avec son œuvre. 145 - 146 A : « Je ne vis jamais pere (...) à la Françoise ».
Malgré les défauts que montre un fils, un père le reconnaît tout comme Montaigne reconnaît son œuvre.
• S’il devait exercer la foncton de pédagogue, Montaigne pratiquerait l’examen du « jugement naturel ».
146 A - C : « Car en somme, je sçay (...) à moy, si peu que rien ».
Montaigne se déclare peu avancé dans l’étude des sciences, mais trouve une autre solution pour se qualifier comme pédagogue.
• L’œuvre de Montagne est l’essai de ses facultés naturelles.
146 A - 148 A : « L’Histoire, c’est plus mon gibier (...) me sentant trop mal instruit pour instruire autruy ».
a) Ce n’est pas l’exposé d’un savoir emprunté...
Montaigne souligne la singularité de son œuvre, qui correspond à ses « propres et naturels moyens». Il souligne le contraste avec les pratiques des auteurs contemporains et fait « connoistre l’extreme difference entre eux et moy ».
b) .... et quand l’essayiste emprunte, c’est pour mieux se dire lui-même...
147 C - 148 C : « Reprendre en autruy mes propres fautes (...) en ce docte et laborieux tissu des Politiques ».
Montaigne réfléchit sur la manière dont il pratique l’emprunt.
Michel de Montaigne
Essais
Sites Internet utiles :
Montaigne (Wikipédia).
Encyclopédie Montaigne (en travaux)
Château de Montaigne (avec 50 photos)
Essais (extraits)
Essais, texte intégral (Trismégiste)
NOTE IMPORTANTE : Parmi les questions suivantes, vous préparerez, après la discussion des textes dans le séminaire, de brèves réponses écrites pour celles qui sont marquées d'un astérisque. Ensuite vous les remettrez à votre professeur.
Au lecteur ; Montaigne peint par lui-même (Lagarde et Michard, p. 196-198)
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