Moralement mort

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Jadis, au temps de la monarchie, seuls les rois pouvaient décider du sort d’un individu en procédant à une exécution sur la place publique. Quelques siècles plus tard, c’était au tour des juges à prendre d’aussi importantes décisions en condamnant les fautifs à la chaise électrique. En cette époque contemporaine, la possibilité de choisir du sort d’un individu revient entre les mains de tous les éventuels parents du Québec. Dans les années 70, l’avortement était un sujet tabou, tandis qu’aujourd’hui, c’est presqu’un « moyen de contraception ». Ce fait est le résultat de l’émancipation de la pensée qui a mené à l’évolution de notre conscience morale. Alors, on en vient à se demander : Est-il moralement acceptable de procéder à un avortement et ainsi décider de la vie ou de la mort d’un futur être humain lors d’une grossesse non-désirée? Pour notre part, nous sommes entièrement en désaccord avec cette pratique controversée. Par ailleurs, les questions de la morale, de la vie et de la mort sont les concepts clés de notre argumentation. Nous allons donc effectuer une analyse conceptuelle, et nous argumenterons sur cette thèse, qui représente pour nous une grave erreur de jugement.

En premier lieu, selon le dictionnaire philosophique La philosophie de A à Z, la morale provient du latin mores, « mœurs » et spécialement de moralis. La morale est une doctrine raisonnée indiquant les fins que l’homme doit poursuivre et les moyens d’y parvenir. La morale nous aide aussi à répondre aux questions philosophiques que nous nous posons, de façon rationnelle, tout en ayant recours à la sagesse et à l’éthique.
Par la suite, toujours selon ce même dictionnaire, la vie provient du mot latin vita, qui signifie « existence ». Selon Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844-1900), un philosophe ayant une grande influence sur la philosophie contemporaine1, la vie est synonyme de « volonté de puissance ». C’est donc un effort constant. C’est également quelque chose qui anime tous les vivants

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