Morin Veronique Le traumatisme cranien
France inter s'est interessé au handicap invisible qu'est le traumatisme cranien et aux difficultés rencontrées par les personnes qui en souffrent. Trois personnalités ont donc été invités : François Cortal, journaliste à France Bleu victine d'un traumatisme crânien en 2005, Olivier Serfati, médecin et président de l'association Handicap invisible et Céline Sellier, neurospychologue et expert judiciaire.
Le présentateur parle de maladie sournoise, maladie qui n'interesse pas la médecine car il n'existe pas de médicament pour la guérir
Pour François Cortal, reconnu comme personne handicapée par la loi de 2005, cet handicap est pénible à vivre car invisible aux yeux de son entourage comme le montre son documentaire. Dans celui-ci, il apprend à ses collègues qu'il est handicapé. Stupeurs de ceux-ci car pour eux il n'est pas handicapé. Par l'intermédiaire de P. Berteau, un neuropsychologue, ce documentaire nous définit le traumatisme cranien comme un handicap invisible. Tout se passe dans la boite cranienne et il est invisible car isolé, pas de polytraumatisme, pas de lésion périphérique des bras, des jambes. François a des troubles neurocomportementaux et des troubles neurocognitif, troubles qu'il faut chercher à travers des tests comme ceux des troubles de la mémoire.On ne voit rien de l'extérieur, son cerveau est plus ou moins endommagé mais il peut travailler.
François se veut rassurant : on peut évoluer positivement si on se bat pour s'en sortir. Il en est la preuve. Il y a une renaissance après le coma, on doit réapprendre des choses qu'on savait déjà.
Le Dr Serfati le désigne comme une épidémie silencieuse car le cerveau est endommagé sans que personne ne le voit. Ils ont la même espérance de vie qu'une personne normale.
Pour lui, le traumatisme cranien est spécifique. Quand il est grave, il peut donner toutes les symptomatologie de la neurologie. Le handicap invisible est une partie du traumatisme