Musique populaire usa
COUNTRY – BLUES – JAZZ
Les premiers pèlerins arrivent avec une tradition religieuse extrêmement stricte, qui n'admet aucune fantaisie. Ainsi, le premier dictat musical est de chanter des psaumes et des hymnes religieuses lors des célébrations. On aurait pu en rester à cette orthodoxie si on ne s'était pas un jour demandé : «Après tout, pourquoi les belles musiques ne seraient réservées qu'à Satan ?». A partir de là, les musiques se libèrent, s'ouvrent aux musiques populaires, des différents corps de métiers...
Cette révolution permet de parler de just really folk songs, qui deviennent le répertoire commun de toutes les sectes, communautés. Cette révolution a une autre conséquence. On ouvre le répertoire musical et la pensée, par une dialectique savante, et les objets des prières se déplacent : de l'adoration première, on voit arriver des textes qui ne s'adressent plus seulement à Dieu mais à l'être humain. On n'est plus dans l'adoration béate, mais dans une réflexion plus introspective. On s'intéresse à l'individu, les croyants pensent à eux en se demandant comment s'assurer de leur salut, comment vivre convenablement. C'est l'histoire de la musique populaire.
On commence avec des chants nés dans les Appalaches. La plupart des gens sont installés dans l'Est des Appalaches tandis que d'autres, en très petites communautés, vivent coupés du monde dans de petits hémisphères.
→ 'I was standing by my window...'. La musique est partagée à l'Eglise, en famille.
Le meilleur musicien anglais, véritable ancêtre de Bob Dylan, des Beatles, de Brassens..., c'est John Dowland (1563-1626), musicien de cour, au 16è s. Avant son époque, on sépare les éléments musicaux : on chante a cappella ou on joue sans chanter. Il va réunir ces deux pratiques. Une grande richesse rythmique. Il a aussi été précurseur dans la diffusion de ses pièces, afin qu'elles aillent au delà de la cour (édition sur des papiers séparés, pour que les