COMMENTAIRE COMPARE DE LA FIN DE LA MERE

La Mère est un recueil de nouvelles, écrit par Natalia Ginzburg, une auteure italienne en 1964. Une nouvelle de ce recueil porte le même titre que le livre, c'est-à-dire, La mère.
Dans cette nouvelle, comme dans beaucoup de nouvelles de cette auteure, le thème des relations familiales est évoqué.
En effet, cette nouvelle retrace la relation, plutôt étrange, d'une mère veuve et de ses deux fils, cette mère est très distante et n'a pas de relation complice avec eux.
Comment Natalia Ginzburg parvient-elle à nous faire part du point de vue des enfants alors que son narrateur est externe à l'histoire.
Premièrement, nous verrons que le langage de ce texte est un langage enfantin et dans un deuxième temps, nous pourrons voir que le narrateur nous donne des éléments que seuls les enfants peuvent savoir.

Tout d'abord, nous pouvons dire que ce texte comporte beaucoup de descriptions que ne sont pas toujours très utiles et qui paraissent importantes pour des enfants:
« Le grand-père vint plusieurs fois, pieds nus, son manteau passé sur son pygama(...) » (lignes 2-3)
Les enfants remarquent souvent des détails auxquels les adultes, eux, ne font pas attention alors qu'à nos yeux à nous ces détails sobt inutiles pou eux, ils semblent avoir une signification cachée,
Ils décrivent ,ou plutôt le narrateur décrit, dans les moindres détails les actions des personnages peu avant qu'ils apprennent le décès de leur mère comme si ils se doutaient que quelque chose d'étrange ou plutôt d'inattendu était en train de se dérouler:
« Le grand père vint plusieurs fois, (…) la grand-mère et la tante vinrent aussi(...) la grand-mère et le grand-père qui marchaient dans la maison ouvrant et fremant les fenêtres. » (lignes 2 à 7)
Les enfants ont en général une façon bien à eux de décrire et de retranscrire un fait, on peut voir que le narrateur fait passer le point de vue des enfants parce que la façon dont est raconter que la mère est