Ne doit-on tenir pour vrai que ce qui est scientifiquement prouvé ?
Ne doit-on tenir pour vrai que ce qui est scientifiquement prouvé ?
« Rassurez-vous, il n'y aura pas d'autre affaire Galilée. L'Eglise a retenu la leçon, compris que la science sur son terrain, est invincible. Plutôt que de l'affronter, quand une découverte remet en cause un point particulier de son enseignement, elle préfère biaiser, reculer et, finalement, corriger le dogme. » Dit Gérard Bonnot in La vie c'est autre chose, 1976 ; voici une citation qui permet d’introduire cette problématique aux temps modernes qui regorgent de « Scientifiquement Prouvé » sur nos emballages. L’homme est irrémédiablement tourmenté entre le choix de ce qu'il qualifie de scientifique, c'est-à-dire de vérifié, juste, et ce que l'opinion commune peut considérer comme vrai et qui a une portée véridique. La vérité est définie comme une adéquation entre l'intelligence qui conçoit, l'esprit et la réalité, « l’adéquation de l’esprit à la chose » d’après Saint Thomas d’Aquin. Elle est considérée comme immuable, inaltérable, universelle. L'expérimentation de la preuve scientifique représente l'ensemble des procédures de contrôles destinés à vérifier une hypothèse ou une théorie, pour en former un théorème. Les sciences expérimentales se rapportent à des objets donnés dans l'expérience et se confirme par des contrôles expérimentaux. Les sciences formelles sont les mathématiques et la logique, modulée sur des axiomes, qui sont des principes de base d'évidence, non démontrable. Elle ne requiert en aucun cas de vérification expérimentale, elles se suffisent à elles-mêmes. Les sciences humaines, quant à elles, sont un cas particulier, dans le sens où elles peuvent être considérer de deux manière différentes : elles peuvent rapporter à un cas particulier, et donc représenter le vrai jusqu'à ce qu'un contre-exemple ne vienne prouver le contraire, ou être interpréter comme une étude des comportements humains, c'est-à-dire peut fiable, dans le sens ou ce n'est pas une