Nietzsche, Le Gai Savoir §354
La conscience n’est que les relations des hommes entre eux, relations nées du besoin éprouvé par l’homme de communiquer avec ses semblables à cause de son mode de vie : Il est grégaire et n’est autre qu’une proie.
Ce texte est découpé en 4 parties. La 1ère de la ligne 1 « la conscience » à la ligne 5 expose la thèse de l’auteur, définie précédement. La seconde partie de la ligne 5 «Le fait que nos actions » à la ligne 16 « ce qu’il pense » nous explique que la conscience est la conséquence d’une nécessité, celle de communiquer avec ses semblables. Dans la 3ème partie, de la ligne 16 « Car pour le dire » à la ligne 24 « la conscience d’elle-même », l’auteur défini la provenance du langage qui est la conscience ; mais un degré de conscience accessible seulement aux hommes. Enfin dans la 4ème partie, de la ligne 24 « Pour le dire d’un mot » à la fin, l’auteur conclu son raisonnement et revient à sa thèse initiale. Le problème posé par l’auteur auquel nous allons tenter de répondre est le suivant : la conscience est-elle née d’un besoin éprouvé par les hommes?
L’auteur expose le fait que nous ayons conscience en tant qu’être vivant du monde qui nous entoure : nous avons conscience de nos actes, de ce que nous sommes en train de faire, des pensées qui nous habitent ou encore des sentiments que nous ressentons. Comme tout être vivant, cette conscience nous permet de nous rendre compte de nos besoins corporels – la faim, la soif – la conscience de ces phénomènes nous