Nous entr mes dans la pi ce
Malgré le choc de ces premiers instants, et pour dissimuler mon embarras, je me mis à genoux, prenant ses mains. Une multitude de souvenirs me revint en mémoire.
Sa beauté, sa silhouette, ses gestes, sa sensualité, sa bonté, son âme, tout son être me transportait.
Au moment où je parlai, le passé rattrapait le présent et je retombais en adoration pour elle. Sa présence physique m’enivrait.
Ciel ! J’aperçois son pied sous sa robe. Je lui avouai mon trouble.
Elle se leva brusquement. Je ne compris pas pourquoi. Lorsqu’elle se mit à me parler des jeunes femmes que je pouvais fréquenter, de mon éventuel mariage à venir et du fait qu’elle aurait voulu me rendre heureux, je sentis une attirance physique pour elle.
Mon dieu, quelle horreur, ce serait comme convoiter une vieille parente ! Et ce n’est pas possible d’être attiré par quelqu’un de si âgé. Il faut que je mette un peu de distance entre elle est moi.
Elle devait partir dans un quart d’heure mais les minutes s’éternisaient. Nous n’avions plus rien à nous dire. L’heure de son départ arrivait. Elle me fit de tristes et définitifs adieux. Elle m’embrassa le front.
Elle me demanda des ciseaux. Quel étonnement de la voir libérer ses cheveux blancs. Quelle surprise de la voir s’en couper une longue mèche.
Elle me la confia, dit adieu et me quitta.
J’ouvris la fenêtre pour la voir disparaitre à jamais.