Nuit et brouillard
Jean Ferrat écrit ce poème pour rendre hommage aux victimes de la déportation. Il essaye de diffuser un message aux générations qui suivent pour raviver le souvenir des combattants et résistants de ces maltraitances.
Le texte fait référence à la Shoah : « wagons plombés », « nombres ». Les juifs subissent une déshumanisation, la perte de leur identité. C'est le début du voyage. La mort est suggérée par diverses images. Évocation de quelques survivants.
Dans les vers 6 et 7, l'image développée exprime la fatalité. Il y a un parallélisme : la main (Allemands) jette les dés et fixe le destin inéluctable des déportés.
Aux vers 13 et 14 : « Jean-Pierre » : prénom français, catholique, qui fait référence à « Jésus » au vers suivant. « Natacha » : prénom slave, tsigane, qui fait référence aux persécutés. « Samuel » est d'origine juive. A l'époque de l'écriture de la chanson, Jéhovah est une branche de la religion juive. Vishnou est le dieu protecteur indou (avec une trompe d'éléphant). Ainsi tout le monde est concerné (il y avait très peu d'indiens dans les camps).
Le rythme ternaire est utilisé: 3 / 3 / 3. L’auteur veut diversifier les noms et religions.
La première strophe revient comme un refrain à la fin mais avec un changement grammatical : le poème est cyclique : la première strophe correspond à la dernière. « Ils » (point de vus omniscient) devient « vous (l'auteur s'adresse aux morts) : il a un désir de rendre hommage. « vous »: