L’organisation du travail

I] Introduction
1)Le processus de rationalisation :
Max Weber ( 1864-1920) dans son livre << Etique protestante et esprit du capitalisme>> publié en 1905 met en évidence le rôle des valeurs dans les transformations économiques. La rationalité incarne le capitalisme. En effet, dans le système capitaliste, l’homme rationnel ( homo-economicus) est celui qui adapte ses moyens aux fins recherchés. Contrairement aux sociétés traditionnelles ou l’action rationnelle se définit par rapport à la tradition ou à l’affect et aux valeurs.
On observe selon lui un désenchantement du monde, car tout est explicable sans faire référence, comme dans les sociétés primitives aux forces surnaturelles, qui s’accompagnent d’une obligation pour légitimer la domination. Celle – ci devient légale contrairement à dominations traditionnelles et charismatiques. Dans les sociétés modernes, on suppose qu’il existe des règles pour accéder au pouvoir, et un statut légal pour celui qui l’exerce.
2) L’exemple du développement du capitalisme :
Le capitalisme a pour valeur fondamentale le travail et l’épargne, donc l’objectif est de réaliser du profit. Weber observe un parallèle entre le développement du capitalisme à partir du 16ièm siècle et le protestantisme. En partant des motivations individuelles, Weber met en évidence, que les valeurs du protestantisme notamment l’ascétisme et le puritanisme sont conformes aux valeurs du capitalisme, et favorise son développement. Le protestant doit avoir une vie laborieuse, besogneuse associé à une vie rigoureuse. Peu de consommation, beaucoup d’épargnes ce qui permet l’accumulation, base du capitalisme.
3) Les principes de la division du travail :
Lorsqu’on parle d’organisation du travail, il s’agit en fait de s’interroger sur la façon dont on organise les hommes dans le système de production, afin de les rendre plus efficaces. Dès 1776 Adam Smith a mis en évidence les bienfaits de la division du travail d’un