Organisation scientifique de tavail ost
L’autonomie des salariés est-elle devenue une réalité dans tous les secteurs, à tous les niveaux de qualification ?
Là ou on observe sa progression, est-elle synonyme d’amélioration de la qualité du travail ?
I/ Organisation du travail et autonomie
Origines
Forte dans le monde artisanal, elle avait disparu de la production taylorienne
Elle résulte d’une demande sociale émanant de salariés plus qualifiés, moins enclins à supporter l’autoritarisme
Elle est une réponse à un nouveau contexte productif : demande changeante et diversifiée, montée des services et des emplois qualifiés, nouveaux moyens de production (automatisation programmable), nouvelle division internationale du travail qui « délocalise » le taylorisme.
Formes
Elargissement/Enrichissement des tâches (contrôle qualité, gestion stocks, premier entretient et maintenance, polyvalence)
Suppression niveaux hiérarchiques, organisation par projet, en réseau
Equipes semi-autonomes (doc)
Valorisation initiatives (Kaizen, cercles de qualité)
II/ Progression et limites de l’autonomie
On observe un développement de l’autonomie (doc)
Qui ne concernent pas également tous les secteurs (doc)
Qui concerne moins le travail non qualifié (doc)
Ce développement est contrebalancé par celui d’un néotaylorisme tertiaire, reflet de la tentation de contrôle direct du travail précaire
Les formes d’autonomies rendues possibles par les nouvelles technologies (Télétravail) ne se sont pas généralisées
III/ Autonomie et qualité du travail
Autonomie vidée de son sens par la standardisation des tâches « enrichies »
Autonomie compensée par la montée d’autres types de contraintes (w concurrence interne et externe)
Autonomie qui se double d’une tentative de prise de contrôle des esprits (motivation, investissement personnel dans la qualité, esprit d’entreprise)
Conclusion
Autonomie au carrefour des aspirations (libérales) des employeurs et des aspirations des travailleurs à