Dans la réalité économique et sociale que nous connaissons aujourd’hui et surtout par le niveau de connaissance des citoyens, les organisations publiques n’auront d’autre choix que d’améliorer leur rendement. Il est de plus en plus évident que la société oblige l’État à rendre une reddition de compte, ce qui apporte et oblige d’assumer une plus grande imputabilité.

Devant ce rehaussement de l’imputabilité dans l’État, les hauts fonctionnaires dans un proche avenir auront l’obligation de revoir le type de gestion managérial. La complexité croissante de l’environnement économique et l’intensification générale de la concurrence dans de nombreux secteur, et l’essor d’outils informatiques puissants en termes de traitement et de diffusion de l’information, impose aux organisations un retour à la simplicité et à la flexibilité. Tous les moyens sont recherchés pour améliorer la productivité et l’efficacité de la fonction publique. Est-ce qu’une structure organisationnelle simple et efficace permettrait à la fonction publique de s’améliorer?

La théorie apprise en classe jumelée à mon expérience, me permettent de croire que la fonction publique peut par une structure adaptée être efficace. La structure réseau peut pour quelques-unes de nos organisations publiques, servir à répondre adéquatement aux besoins du citoyen.

La configuration réseau permettra de développer des alliances avec d’autres organisations qui aideront à favoriser l’évoluer de la compétence dans les organisations publiques. Cette compétence qui fait défaut dans nos organisations ne vient pas du manque d’aptitude mais d’un environnement inadéquat au développement des compétences. Les processus dans les organisations publiques sont tellement lourds qu’il est quasi impossible de faire évoluer les choses à la vitesse du secteur privé. Cette union par une structure de type réseau aura comme impact de donner la possibilité à la fonction publique de contourner les lourds processus mis en place.