Padre pio
Il est ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910 et nommé à Santa Maria degli Angeli de Pietrelcina. Il est à partir du 4 septembre 1916 au couvent de San Giovanni Rotondo. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans le corps médical italien (1917–1918).
Dés 1911, il signale à son confesseur, l'apparition depuis un an, de signes rouges et de douleurs vives aux mains et aux pieds.[2]
Le 5 août 1918 puis le 20 septembre 1918, il manifeste des symptômes qui seront appelés transverbération (transpercement du cœur par un dard spirituel avec saignement réel) et stigmates (plaies du Christ sanguinolentes aux mains, aux pieds et au thorax), qu'il cherche à cacher avec des mitaines[3]. D'après le témoignage du Padre Pio :
« Je vis devant moi un personnage mystérieux dont les mains, les pieds, la poitrine, ruisselaient de sang. Je sentis mon coeur blessé par un dard de feu... Ce personnage disparut à ma vue et je m'aperçus que mes mains, mes pieds, ma poitrine étaient percés et ruisselaient de sang ! »[3]
Dès 1919, le Saint-Office s'occupe de son cas et fait examiner les stigmates par des médecins.
De 1924 à 1928, trois visiteurs apostoliques viendront enquêter auprès de lui. Des médecins et des psychiatres l'examinent, craignant des manifestations hystériques. Il est pourtant déclaré sain et sincère.[3]
Il est dès lors très critiqué, non du fait de son état, mais à cause des débordements des