Parcours de lecture : magnus
Un récit des origines
I) L’organisation du roman 1) Une construction en alternance
A : Les formes textuelles et niveaux narratifs qui alternent dans les romans sont les suivantes : * Des fragments, qui content l’histoire du héros. C’est la forme textuelle la plus présente dans ce roman. * Des notules, qui donnent des informations sur des personnages ou lieux réels * Des échos, qui font référence à un certain moment de l’histoire. * Des résonnances, qui font aussi référence à une partie du récit, mais, cette fois en le commentant, et en faisant une ouverture sur le sujet. De plus, les résonnances finissent par la même citation : « Lait noir de l’aube… Nous creusons une tombe dans les airs… » * Des séquences, qui introduisent des citations, textes ou poèmes en rapport avec le récit * Un intercalaire qui parle de la phrase « il était une fois ». * Une éphéméride qui contient la biographie d’un des protagonistes : Dietrich Bonhoeffer. * Une litanie, qui énumère les personnes que Magnus connait et aime ? Qui montrent que Magnus se sent seul ? * Un palimpseste, qui cite d’anciens manuscrits.
B : Les fragments et les autres formes textuelles alternent : entre deux fragments il y a toujours une autre forme textuelle. Les fragments commencent sur une page de droite tandis que les autres formes narratives commencent à la suite (soit une page après) la fin du fragment qui le précède.
C : Ces formes textuelles peuvent référer à la mémoire du personnage principal : éparpillés, les morceaux de mémoires du héros trouvent leur unité dans le roman, tout comme les niveaux narratifs.
2) Une construction circulaire
A : Le titre de l’incipit s’appelle ouverture car il « ouvre » le texte : il est le début du texte et en donne de ce fait le ton. Mais il s’appelle aussi ouverture car il fait référence au sens musical du terme, comme l’ouverture d’un opéra (on parle plus loin de «