Dans le monde du travail, notamment les entreprises, il existe des différences entre certains salariés. D'après une enquête de l'Insee, seulement 17 % des dirigeants d’entreprise en France sont aujourd'hui des femmes, alors que ces dernières représentent 45 % de la population active. Déjà peu nombreuses, il s’avère que ces dirigeantes sont également moins bien payées que leurs homologues masculins. En moyenne, elles touchent un salaire de 33 % inférieur à celui des hommes. Et ce constat est valable pour tous les niveaux hiérarchiques de l'entreprise, de l'employé au cadre supérieur.
Malgré des années de débats et de sensibilisation ainsi qu’un grand appui juridique en faveur de l’égalité homme - femme, la parité dans le monde professionnel est un chantier loin d'être bouclé. Il a été remarqué que c’est souvent la vie quotidienne des entreprises, au moment des décisions de recrutements, d’augmentations ou de promotions, que les différences se forment.
Les explications sont multiples. Nicole Ameline, ministre de la Parité et de l’Egalité professionnelle, explique que les bases de la formation des différences naissent d’un manque de confiance de la part de beaucoup de femme qui plus tendance qu'un homme à croire qu'elle n'est pas capable de relever tel ou tel défi, à renoncer à tel ou tel poste tout simplement parce que ce poste est supposé demander davantage de présence physique dans l'entreprise.
En effet, les études constatent que les femmes ont tendance à s'auto-censurer face aux opportunités professionnelles. Ses problèmes sont dû, la plus part du temps, à l’angoisse de ne pas parvenir à jumeler «vie professionnelle et vie sociale. Une majorité de femmes admet, résiliée, qu'elle souffre d'handicaps pour s'imposer en entreprise. Une enquête du Centre d'études et de recherches sur la gestion des organisations et des relations sociales montre que seule 7 % des femmes ont demandé une promotion en 2003, contre 15 % des hommes. Mais cette auto-censure