pauline, alexandre dumas
L’auteur créer deux personnages masculins dissemblables mais gravitant autour d’un centre commun : Pauline. Tous trois sont représentés comme « jeunes, riches et libres » et la comparaison avec le monde enfantin tout au long du récit montre la proximité qu’ils ont encore avec l’angélisme.
Le comte est présenté dans un premier aux yeux de Pauline, comme doté de qualités artistiques puisqu’il joue des « compositions si mélancoliques et si passionnées », l’impression que fait son arrivée sur la jeune femme « fut magique ». L’homme déclare, lors de la première rencontre avec la jeune femme qu‘il a « tout étudier, droit et médecine ; fouillé dans le cœur des hommes, descendu dans les entrailles de la terre, attaché à mon esprit les ailes de l’aigle pour planer au-dessus des nuages » Ce passage montre les qualités intellectuelles du héro : il fait des études de médecine et déclare dans ce passage connaître la vie en citant autant la terre que les nuages.
La description physique d’Horace de Beuzeval est faites par Pauline puisque ce dernier lui fit une « singulière impression » . Il est décrit comme « calme et impassible » malgré une « agitation fiévreuse » l’habitant. L’auteur le décrit également comme une figure virile.
Mais il montre l’inhumanité dont est épris Horace de Beuzeval. Ce personnage, « homme de fer », « résiste à toutes les fatigues, surmonte toutes les émotions et dompte tous les besoins » est perçu comme un titan dans un second temps. Doté d’aucune morale, l’homme semble presque odieux puisque meurtrier.