Pcs: catégories socio-professionelles
Après avoir montré l’intérêt de la classification par en professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) en France, vous exposerez les limites de cette approche.
Elaboré par l’INSEE en 1950, les nomenclatures de catégories socioprofessionnelles classent l’ensemble de la population, en priorité active, en un nombre restreint de grandes catégories présentant une certaine homogénéité sociale. Remanié en 1982 en nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles, cet outil présente des intérêts, non négligeables pour les études sur notre société, mais également certaines limites dans contenu.
En quoi la classification en catégories socioprofessionnelles de l’INSEE présente-t-elle des intérêts mais également des limites dans son approche ?
Nous allons étudier dans un premier temps, les intérêts présentés par la classification en catégories socioprofessionnelles, pour étudier dans un second temps les limites de son approche.
Dans un premier temps, nous allons étudier les intérêts que représente le classement en catégories socioprofessionnelles établi par l’INSEE.
Tout d’abord, ce classement nous présente un portrait descriptif de notre société par la hiérarchisation des individus sur une échelle sociale à partir de différents critères qui sont généralement la profession, les revenus, le pouvoir mais également le prestige. En effet, il permet d’étudier les évolutions économiques, par la part des secteurs sur la population active. Ainsi, nous pouvons constater à l’aide du document II en annexe, la diminution de la part des ouvriers agricoles mais aussi en général, en raison des progrès techniques permettant une production plus forte. Mais nous pouvons également observer la tertiarisation des secteurs par l’essor de la catégorie des artisans, commerçants, et chefs d’entreprises, avec des services plus variés et nombreux.
De plus, ce classement nous présente les évolutions de la société d’un point de vue social par