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Culture générale et expression / Thème 2 : le rire, pour quoi faire ?
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Introduction au thème

Rabelais disait : « le rire est le propre de l’Homme »…
Or, de récents travaux de zoologues et ethnologues ont démontré que ce n’est pas le cas : le rire existe effectivement chez certaines espèces comme le rat ou le singe, amenuisant ainsi la frontière qui sépare le règne animal du monde humain. Mais cette avancée scientifique ne fait que prolonger les questions que nous nous posons sur la nature du rire : ses origines et fonctions doivent donc être de nature universelle puisque nous les trouvons chez les animaux et les humains. Le rire des animaux possédant les mêmes caractéristiques que celui de l’Homme. En effet, il naît toujours en situation : un individu ou un groupe rient parce que, dans leur environnement psychologique et affectif, quelque chose provoque le rire. Il modifie toute situation, qu’elle soit individuelle ou collective, dans laquelle il surgit et peut en modifier grandement l’environnement qui l’a fait naître.
Le rire est une force agissante, à laquelle on adhère ou dont on se méfie, tant son pouvoir semble parfois irrésistible. Et bon nombre d’expressions de la langue française mettent en évidence que le rire n’est pas sans effet sur celui dont il s’empare : « rire aux larmes », « rire à gorge déployée », « se tordre de rire », … I. Le rire et son fonctionnement dans la langue
Si l’on regarde le fonctionnement du rire dans le langage, on observe qu’il est provoqué par des procédés mécaniques qui vont perturber son organisation linguistique normative. Et nous rions de l’incongruité naissante de ce dérèglement de la logique. Ainsi, le rire lié au langage résulte « du choc de deux perceptions possibles, de la collision frontale de deux représentations ». C’est ce double sens contenu dans un même message qui fait naître le rire : « Les deux sens