Peine de mort
En ôtant la vie d'une personne que l'on qualifie de criminel, le bourreau devient en quelque sorte responsable d'un crime. Cette situation peut être difficile à supporter psychologiquement, avoir le meurtre d'un homme sur la conscience peut être un lourd fardeau à porter. Personne ne devrait avoir à vivre avec cela.
« Nul ne sera soumis à la torture », c'est ce que stipule l'article numéro cinq de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen. La condamnation à mort d'un homme n'est pas forcément sans douleur contrairement à ce que l'on pourrait croire. Certaines exécutions sont bâclées notamment celles utilisant la méthode de l'injection létale car souvent aucun personnel médical n'est présent au moment voulu, c'est donc le personnel pénitentiaire qui doit se charger de l'injection, et quelque fois ceux-ci lacèrent le bras du condamnés quand ils ne trouvent pas la veine, lui infligeant une souffrance supplémentaire à celle psychologique dont il est déjà victime.
Condamner les criminels à mort ne dissuade pas plus que la prison à vie car si l'on prend l'exemple des États américains qui ont encore recourt à la peine de mort, on peut constater que leur taux de criminalité n'a pas diminué. Cette méthode serait en quelque sorte une solution de facilité, elle évite de très longues années en prison à des criminels qui ont plus facilement recourt à la violence. Une condamnation est sensée dissuader les hommes de commettre un acte de violence ou un meurtre, elle ne doit pas les encourager. Les tuer n'est pas une solution. De plus les procès criminels ne sont pas