Document 6 : Paroles d’une chanson de Michel Sardou, Je Suis Pour, 1976 : justice et émotion
Dans cette chanson, Michel Sardou soutient le maintien de la peine de mort

Michel Sardou, célèbre chanteur français, dont les textes touchent une grande partie de la population, lance en octobre 1976 Je Suis Pour, qui sera massivement diffusée. La chanson évoque un père dont l'enfant a été assassiné, qui clame à cor et à cri : « Tu as tué l'enfant d'un amour, je veux ta mort, je suis pour ». Le titre sort en pleine affaire Patrick Henry (L'affaire Patrick Henry est une affaire judiciaire française, concernant Patrick Henry, jugé pour le meurtre de Philippe Bertrand, alors âgé de huit ans, Patrick Henry ne sera finalement pas condamné à mort) .Sardou se vera accusé de faire l'apologie de la peine de mort.

Dès le début du texte on ressent la rage, l’indignation et le besoin de vengeance de ce père dont le fils a été assassiné. En effet on peut le voir à travers cette phrase : « Aucun Dieu ne m’apaisera »

Il va d’abord faire une critique de la justice en niant le fait que tout condamné à le droit à un avocat, il dit : « Tu n’a plus besoin d’avocat ». Il continue en disant : « J’aurai ta peau. Tu périras », il fait donc primer la vengeance à la justice. Ce qui est une attitude assez commune chez tout le monde lorsqu’un de nos proches a subit de telles atrocités.

De plus il dénonce les erreurs judiciaires, il dit que son fils est sous terre alors que le meurtrier ira seulement en prison. On peut le voir à travers cette phrase : « C’est trop facile et trop beau. Il est sous terre. Tu es au chaud ».

Ensuite, il va s’en prendre aux jurés qui s’accommodent des règles prévues par le code, il dénonce donc le temps pris par la justice pour juger mais il faut que la justice ait le temps pour être sûre si il est coupable ou non.

Il va aussi critiquer les philosophes ou toute personne étant contre la peine de mort lorsqu’il dit : « Les philosophes, les