Pentalogie d´Antoine Doinel
C´est en 1959 avec Les Quatres Cents Coups que François Truffaut crée Antoine Doinel et sans le savoir à l´époque, le monde cinématographique sera témoin au cour d´une vingtaine d´années d´une suite de quatres films développant la vie de ce personnage. Nous rencontrons Antoine pour la première fois à l´âge de 12ans dans Les Quatres Cents Coups, nous témoignons son premier amour dans Antoine et Colette en passant par ses premières expériences de travail et son deuxième amour Christine dans Baisers volés. Truffaut enchaîne par l´union d´Antoine et Christine dans le Domicile conjugal et nous nous séparons d´Antoine trentenaire dans la dernière partie de cette pentalogie: L´Amour en fuite. Grâce à ces cinq volumes nous pouvons observer l´évolution d´Antoine et de son entourage mais aussi des films de Truffaut. En prenant chaque film un à un, nous allons analyser ses évolutions et aussi tirer les marques des procédés cinématograhiques de La Nouvelle Vague, dont François Truffaut faisait partie.
Les Quatres Cents Coups (1959)
Ce film en noir et blanc est le premier long-métrage de François Truffaut qui se charge de la mise en scène, du scénario et de la production. Truffaut est à l´époque un jeune réalisateur amateur qui auparavant publiait des articles dans les Cahiers du cinéma et qui travaillait aussi comme assistant du réalisateur Rossellini. Malgré le fait que Truffaut se lance dans la réalisation de ce film sans grandes expériences, ce film a connu un grand succès. L´enfance d´Antoine Doinel est d´une part autobiograhique, et c´est aussi pour cette raison que Truffaut a choisi pour le rôle d´Antoine, Jean-Pierre Léaud, puisque celui-ci avec sa rébellion lui rappelait lui-même. Truffaut et Doinel ont tous les deux été confié à des nourrices et ensuite jusqu´à un certain âge ont été élevé par leurs grandes-mères pour retourner à leurs mères et beaux-pères à un très jeune âge. Tous les deux