Dissertation de philosophie : « Peut-on être heureux sans être libre ? »

Dans notre société actuelle, la course au bonheur est la « quête » de tout individu qui se respecte. En effet, qui n’a pas tenté de trouver le trèfle à quatre feuilles qui lui apporterait chance, bonheur et prospérité ? Qui n’est pas sensible à la fleur de muguet porte bonheur du 1er Mai ?
Cependant la notion du bonheur résonne différemment pour chacun, bien que les mêmes grandes idées apparaissent. Le bonheur est l’objectif que nous cherchons tous à atteindre dans notre existence, quelles que soient nos conditions de vie. Pourtant, tous les hommes dans le monde ne sont pas libres mais sont-ils malheureux pour autant ? Il convient donc de se poser la problématique suivante : « peut-on être heureux sans être libre ? ».
Ce sujet qui lie deux termes complexes que sont « bonheur » et « liberté » mérite de s’interroger sur la définition de ces deux notions.
La liberté recouvre à la fois le désir de ne pas être soumis aux contraintes, de pouvoir exercer son libre-arbitre. Cette « liberté individuelle » est aussi un idéal politique d’indépendance. Il faudra cependant distinguer « liberté individuelle » de « liberté collective ». Dans le langage courant, la définition du bonheur s’associe au fait d’être heureux en satisfaisant librement ses désirs c’est pourquoi la notion de la liberté y est si souvent associée.
Nous allons donc dans un premier temps argumenter sur la place effective de la liberté dans la recherche du bonheur. Puis nous nous attacherons à défendre l’idée que la liberté n'est pas nécessaire pour être heureux.

A première vue on peut remarquer que de tout temps, les hommes se sont battus pour obtenir le plus de liberté possible ; liberté d’aller et venir comme bon leur semble, liberté de mouvements et de spontanéité de l’action. En effet, il est inconcevable d’être heureux sans ce type de liberté. La nature même de l’homme fait qu’il a besoin de ne pas être contraint