Marina Jeanson Tl2

Devoir de Philosophie

Le désir est-il la marque de la misère humaine?

L'être humain est, semble-t-il, contrairement aux autres êtres vivants, habité par le désir qui le pousse à agir sans réelle nécessité. Il affecte notre corps et notre esprit. Il nous pousse à désirer quelque chose jusqu'à la complète possession de l'objet de notre désir. Le désir appelé aussi affect est à différencier du besoin. En effet, l'objet du désir n'est pas quelque chose de nécessaire, à priori, pour la survie de l'être humain, à l'instar du besoin qui est commun à toute les espèces vivantes. Le désir est souvent qualifié de manque insatiable, dont le sujet désirant ne peut se défaire raisonnablement. Mais le désir est le résultat d'un mal bien plus profond. Il n'est pas a l'origine de notre misère mais sa marque. Néanmoins, peut-on affirmer que le désir est vraiment la marque de la misère humaine ? Son rôle à jouer dans l'existence de l'être humain n'est-il pas plus important ? De plus, peut-on vraiment parler de « misère humaine » ?

A priori, le désir est la marque de la misère humain, car si l'affect existe c'est que l'humain a conscience que son existence a une fin. De ce fait l'idée de sa propre mort le hante tout au long de son existence, le désir témoigne alors de cette obsession. Le désir, résultat de cette idée de mort, existe donc car l'humain souhaite remplir le vide qui le sépare de sa propre mort. Si l'humain veut remplir se vide c'est qu'il ne veut ne veut par être laisser seul avec l'idée de la mort. Toutes nos actions découlent d'une volonté de s'affirmer, de laisser une trace de son existence et ainsi d'apaiser cette obsession qui trouble notre âme. Si la misère est un manque, le désir essaie de combler ce vide. Mais ce manque est insatiable puisque l'être humain ne peut clairement pas être immortel. Ainsi, l'humain est condamné à désirer inlassablement et à connaître des satisfactions éphémères. Car même si l'être humain