Plan rédigé de dissertation :
Vivre en ville au XIXe

La ville est, par opposition à la campagne, un lieu de concentration d’hommes. Au XIXe siècle c’est l’espace qui évolue le plus, et nous nous intéressons justement à cette évolution. Par définition, une ville est un regroupement d’au moins 2000 personnes. Cela signifie qu’elle englobe aussi bien une petite bourgade de 3000 habitants qu’une ville de centaines de milliers d’habitants. Cette imprécision conduit au constat suivant : il n’existe non pas une mais de nombreuses villes. Elles varient donc par leur taille, mais aussi par leur activité (le XIXe siècle voit l’apparition de villes nouvelles spécialisées dans un type de production, radicalement différentes des villes plus traditionnelles). Les villes peuvent aussi différer par leur position géographique (côtières ou dans les terres), leur prospérité économique, leur influence,…etc.
Il faut donc se pencher sur les différentes villes françaises au cours du siècle tel qu’on l’étudie : de 1814, la Restauration, à 1914, début de la Première Guerre Mondiale. Mais le sujet étant « vivre en ville », il faut s’intéresser aussi et surtout à la vie des habitants urbains. C'est-à-dire leur mode de vie, leur travail, leurs loisirs, leurs conditions de vie,…etc. Il s’agit aussi de définir qui sont ces personnes qui habitent en ville.
La ville au XIXe siècle est un espace en perpétuelle agitation et c’est celui qui mute le plus ; contrairement aux campagnes qui évoluent peu. C’est pour cela que nous nous y intéressons. Mais il s’agit d’un milieu complexe : Jean-Luc Pinol écrit en conclusion du Monde des villes au XIXe siècle, « l’univers urbain est devenu si complexe qu[‘on] a beaucoup plus de mal à embrasser d’un seul regard la variété des paysages urbains ». C'est-à-dire qu’il reconnaît aussi la difficulté que présente l’étude d’un tel espace.
Nous allons donc nous efforcer de répondre à la question suivante : Comment les évolutions du XIXe siècle en France, tant