Ce texte retranscrit le Discours de Simon Bolivar lors du Congrès d’Angostura, une ville Vénézuélienne, aujourd’hui Ciudad Bolivar. Ce Congrès eut lieu le 15 Février 1819 lorsque le Venezuela et la Colombie étaient en pleine guerre d’indépendance, encore sous le joug des royalistes espagnols.
Simon Bolivar fut qualifié de Libertador, il apparaît, encore, comme une figure importante et incontournable au Venezuela.
Bolivar a grandi entouré des principes nouveaux de l’Angleterre, la France et les Etats-Unis, qui avaient, eux, gagnés leur indépendance, pour certain, et une Démocratie (balbutiante) pour d’autres. C’est en 1810, au Venezuela, que Simon Bolivar débute sa politique de libération de l’Amérique, asservie par l’Espagne. Un premier Congrès en 1811, proclame l’indépendance du Venezuela, une guerre civile éclate entre les patriotes (pour la libération), et les loyalistes (pour le pouvoir espagnol). Après de multiples défaites et un soutien anglais qui n’arrive pas (en guerre contre Napoléon Ier), le Président de la République noire d’Haïti, Pétion, lui donne son soutien. Il parviendra à revenir sur le continent américain, au Venezuela, en 1816.
Dès lors, Simon Bolivar impose son pouvoir dictatorial aux patriotes et s’installe fermement à Angostura. Fervent défenseur de la Démocratie, il décide de rendre son pouvoir constitutionnel, c’est ainsi que le Congrès d’Angostura voit le jour et qu’il prononce son discours en vue d’être élu par ces citoyens.
Ce discours nous montre bien les idées démocratiques de Simon Bolivar. Il exprime clairement sa position contre le pouvoir souverain, celui de la dictature et de la monarchie. Il y défend son souhait d’une unité et d’une liberté du pays alors divisée et diminuée par des guerres et des conflits.

Ce texte nous mène à nous interroger sur les réelles motivations de Simon Bolivar, ce Discours est rempli de références historiques sur les évolutions des régimes politiques, il s’en inspire comme arguments, pour