Vendredi dernier, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a rendu son verdict : la température terrestre pourrait augmenter de 0,3° à 4,8° et le niveau de la mer pourrait augmenter jusqu'à 1m. Ce constat alarmant pointe une nouvelle fois du doigt les activités économiques de l'homme, qui sont à l'origine de la disparition de ressources naturelles et de la dégradation de notre environnement.
Une lutte pour plus d'écologie est pourtant engagée depuis quelques années, lutte qui tend à protéger mieux et plus la nature, l'environnement de l'homme, et à équilibrer leurs rapports. L'écologie tente de s'insérer dans les mécanismes économique, tels que la croissance, la consommation... pour changer la façon dont les individus et sociétés utilisent les ressources en vue de satisfaire leurs besoins, pour un développement durable, plus respectueux de l'environnement présent et futur. L'augmentation de l'activité économique semble pour beaucoup de monde être un frein à l'écologie, mais il faut approfondir ces notions pour répondre à la question suivante :
L'écologie peut-elle s'insérer dans l'activité économique ?
Nous étudierons dans un premier temps la théorie de la décroissance économique qui permettrait à l'homme de subsister puis nous nous pencherons sur les résultats que peut avoir la croissance économique sur l'environnement.

I. La décroissance économique pour un développement durable

A) Anticiper la raréfaction des richesses et la détérioration de l'environnement
> Sociétés libérales et consommation participent à l'épuisement des richesses (forêts, gaz, pétrole..) et à un monde de plus en plus pollué, en danger (santé aussi) car produire et innover suppose transformation des ressources et prélèvement, et externalités négatives. Effet rebond (meilleure efficacité des moyens de production amène plus de demande donc besoin de plus d'efficacité...donc augmentation externalités). >Les baisses d’impact et de pollution par