Blanchi
PLAN :
I) Un poète engagé
→Dénonce l’existence de 2 races bien distinctes : « la race blanche » considérée comme supérieure à « la race noire ». Opposition entre Blancs et Noirs.
-Antithèse : « ils, leur, on » s’opposent à « me, ma, mon ».
-Confrontation permanente entre d’un côté le Maître et de l’autre l’esclave.
-Conjonction « alors que » vers 3 et 29 renforce le contraste entre les 2 « races ».

→Damas exprime sa volonté de se venger.
-« voudra la paix rien que la paix » vers 11-12
Voudra : verbe de volonté au futur qui traduit d’un appel aux armes/révolte.
Anaphore de la paix x3 qui provoque un effet d’accumulation.
-« fort cher » vers 9 : adverbe d’intensité qui nous montre que la revanche apparaît comme vitale, nécessaire.
- « ma haine grossit » vers 14 : personnification qui traduit de l’étouffement de Damas qui va finir tôt ou tard par éclater.

II) L’affirmation de ses racines, de ses origines Rejet catégorique de la « race blanche » tant par leur comportement ….
-Champ lexical de la cruauté « scélératesse » vers 15, « coup de fusil » vers 17, « coup de roulis » vers 19.
-Condition de transport déplorable des esclaves « cargaison fétides » vers 21 qui traduit de l’inhumanité des colons. Damas dénonce la violence employée.
-Allitération en « c » vers 21 « cargaison fétide de l’esclavage cruel » cela produit un son tranchant évoquant la violence. Que par leur façon de penser.
-« culture, théorie, bavardages » vers 24-26-27 qui traduit du mensonge.
-« bourrer au berceau » vers 28 qui traduit le bourrage de crâne, l’endoctrinement.
-Profondes aversion envers les négriers. Damas répugne à s’assimiler à une race qui lui a fourni tant de mauvais exemple

-Personnification de l’Afrique : « autant que mon Afrique qu'ils ont cambriolée » vers 5-6 ; « quand mon Afrique qu'ils ont cambriolée » vers 10 ; « autant que mon Afrique qu'ils ont cambriolée » vers 30 qui est une critique du colonialisme.
- Plus de personnalisation ou réification des esclaves