Platon
Ouvrage du philosophe grec Platon où l’auteur feint de reproduire le discourt prononcé par Socrate devant le tribunal athénien pour se défendre de l’accusation de Mélètos, soutenu par Lycon et Anytos. Traduction de E.Chambry.
1e Partie
- En quoi la mise au point de Socrate à propos de sa « façon de parler » constitue-t-elle déjà une réponse à ses accusateurs ?
Dès le début de la plaidoirie, Socrate compare sa « façon de parler » au langage des Tribunaux, de ses accusateurs. Il affirme être étranger à leurs discours, entièrement construits et réfléchis afin de détruire et condamner. Un langage si peu naturel ne peut être que faux. En faisant cette mise au point, il justifie son discourt intuitif comme étant seule preuve de sincérité, d’authenticité et de réalité. Et de cette façon, il contredit les accusions de Mélètos, de Lycon et d’Anytos.
- A quoi correspond la distinction entre les anciens et les nouveaux accusateurs de Socrate. De quoi les premiers l’accusaient-ils ? À qui l’assimilaient-ils ? Que répond il a ces accusations ? Les premières accusations viennent principalement d'Aristophane, elles lui reprochent de ne pas reconnaître les dieux, de corrompre la jeunesse athénienne et de mener des recherches scientifiques allant à l’encontre des mythes, mais misent en scène dans une comédie elles ne se transfèrent que de bouches à oreilles alors que les accusations de Mélètos, davantage dans le détail, publiques et officielles, l’accusent, en plus des remarques passées, de créer « des divinités nouvelles »
« Socrate est coupable : il recherche indiscrètement ce qui ce passe sous la terre et dans le ciel, il rend bonne la mauvaise chose et il enseigne à d’autres à faire comme lui.» ( ξ III).
À la première accusation Socrate répond aux juges que pas une seule fois il n’avait parlé de ce sujet, que cette accusation n’avait aucun justificatif qu’on ne pouvait d’aucune façon l’assimiler aux