Politique d'immigration
National de l’Immigration (ONI) recrute des travailleurs étrangers dans le cadre de conventions signées entre les États et favorise le regroupement familial en vue du repeuplement de la nation.
Suite au choc pétrolier de 1973, la France est touchée par une crise économique qui marque la fin des « Trente Glorieuses ». Pour éviter un accroissement des flux migratoires et une montée du chômage, le gouvernement français décide, le 3 juillet 1974, de suspendre provisoirement l’immigration. De plus, le gouvernement propose aux travailleurs étrangers une aide financière au retour volontaire, sans grand succès. Il annonce alors une série de mesures, plus sévères : expulsion des étrangers en situation irrégulière, non-renouvellement des titres de séjour...
Cependant, dès 1976, le regroupement familial est à nouveau autorisé : les étrangers établis en France bénéficient du droit à faire venir, sous certaines conditions, les membres de leurs familles. L’immigration va alors changer de nature : on passe d’une immigration de travail à une immigration familiale.
Les lois Questiaux du 29 octobre 1981 réaffirment le refus de toute nouvelle immigration et durcit les conditions d’entrée et de séjour des étrangers. Ces lois introduisent l’exigence des moyens de subsistance, les garanties de rapatriement, les motifs de séjourner en France et les certificats d’hébergement. L’entrée et le séjour illégaux des étrangers deviennent un délit passible du Tribunal Correctionnel et d’emprisonnement. On introduit aussi la double peine c'est-à-dire l’emprisonnement associée à l’expulsion.
Les lois Dufoix du 17 juillet 1984, contribuent à mettre