Prepa
Présentation : les deux premiers siécles du Moyen-Age littéraire voient la naissance et le triomphe du roman. Il est fortement présent : dans les chansos de geste, qui s’éloignent du modèle épique pour se conformer à une esthétique de l’aventure, du rebondissement narratif. Il est également présent dans la poèsie , qui insère l’intemporalité de la chanson dans la trame narrative d’une histoire d’amour. Enfin, on le retrouve dans les romans et les nouvelles proprement dits, qui organisent selon des modes divers l’immense héritage des contes oraux et des chefs d’œuvre de l’Antiquité.
Ses caractéristiques :
- l’analyse psychologique
- l’importance des personnages féminins
- la place consacrée à l’amour
Ces éléments apparaissent progressivement à la fin du 12ème siécle. Le héros du roman poursuit une quête et rencontre de nombreuses demoiselles : il va alors attirer l’attention d’une dame en agissant de façon héroique. Les chevaliers dédient de plus en plus leurs exploits à l’élue de leur cœur. Celle-ci se doit inaccessible et, pour la conquérir, ils se surpassent sans cesse.
Le roman de chevalerie développe surtout le théme du chevalier errant qui part en quête de soi. Le chevalier doit retrouver sa place dans l’aristocratie.
Sa maturité : la maturité du roman de chevalerie est atteinte avec les différentes versions de Tristan et surtout avec l’écrivain Chrétien De Troyes, le pére des romans de chevalerie. Les premiers romans de chevalerie ont été Lancelot ou Le chevalier de la charrette et Yvain ou Le chevalier au lion, tous deux écrits par Chrétien De Troyes aux 12ème siécle.
C’est Don Quichotte, paru au 17ème siécle , qui est l’exemple même du roman de contre chevalerie.
Une nouvelle étape est franchie au début du 18ème siécle avec l’introduction de la prose comme véhicule formel et de la notion de quête, au sens spirituel du mot, comme ressort de