Produit intérieur du bonheur.
Vous le savez peut être, un nouvel indicateur économique est en train d'être pris en considération par les économistes qui classent les pays par indice du bonheur comme on a un classement sur la base du produit intérieur brut qui évalue la richesse par habitant dans chaque pays.
Deux modèles sont présentés ci-dessous et vous invitent à une réflexion sur notre positionnement individuel par rapport à chacun d'entre eux dans notre rapport à la vie et comment l'aticulation des deux peut s'opérer.
I. Le modèle capitalistique
Le monde définit majoritairement sa conception du bohneur à travers l'accès à l'argent. Plus tu as d'argent plus tu es heureux car matériellement tu peux acheter plus de choses. L'accession au rêve passe par l'argent, c'est un postulat que je pose ici. Le paradoxe réside dans le fait que si l'on pose la question à 10 personnes (je l'ai fait), sur leurs rêves, la plupart n'en n'ont pas. Pourtant majoritairement ces personnes définissent clairement le fait d'avoir plus d'argent comme un moyen, mais un moyen non pas vers un rêve mais vers plus de sécurité.
Là les choses deviennent moins sexy, je veux plus d'argent pour plus de sécurité en cas de problème. Plus d'argent pour la retraite, les études des enfants dans ce monde où tout devient compliqué, la maison, la mutuelle pour la santé, les économies pour prévoir un peu de vacances, ou anticiper un pépin.
Ce modèle est privilégié dans l'économie libérale où l'accès à l'argent devient la référence de chacun. Modèle libéral qui s'étend partout dans le monde et dont l'initiateur, les USA commencent à être bousculés sérieusement (foreclosures immobilières, peu d'accès à la santé, faillites en chaîne d'entreprises) avec des zones de fort développement du libéralisme qui changent souvent comme un système rotatif, privilégiant les zones pauvres (BRICS = Brésil, Russie, Inde, Chine). Si l'Europe de l'est se fait damer le pion