EN PROLOGUE AU PARDON.

L’idée est que toutes les pensées « négatives » émanant de nous sont une « réaction »à une agression physique, un événement, une parole, une situation que nous avons vécus avec souffrance.
La pensée négative émane d’une blessure toujours active, que nous interprétons "on, lui, elle" nous a fait quelque chose et le pardon est dirigé vers ceux qui nous ont fait ce quelque chose.
Peu importe que ces pensées correspondent à du passé ou du présent. Si des pensées négatives concernant le passé se manifestent, cela signifie que le passé est au présent et nous contamine.
Donc, il ne sert à rien de dépenser de l’énergie pour trouver des pardons à faire, chaque pensée « négative » peut faire l’objet d’un pardon. Le pardon dissout l’état émotionnel associé à un événement, il n’efface pas l’événement qui revient à son statut d’événement sans charge émotionnelle de souffrance ou d’injustice. C’est un processus intérieur qui n’a pas nécessairement besoin de donner lieu à une manifestation extérieure.

OUVERTURES VERS LE PARDON.

Ce pardon est utilisable envers tous ceux avec qui nous avons des difficultés (morts ou vivants), avec ceux que nous fréquentons (proches ou lointains), à des situations irritantes ou insurmontables, à nos organes, à des plantes, à des objets, à des pensées négatives.
Le pardon intègre le passé de l'événement sur lequel il porte. Il comprend tout notre ressenti depuis cet évènement jusqu'à ce moment présent où nous accomplissons le pardon car notre ressenti nous appartient toujours. Il convient de faire la différence entre la personne et ce qu’elle nous a fait, ce « fait » qui nous a blessés, la personne est sacrée au même titre que nous. Donc, vous choisissez un sujet précis, un évènement, un souvenir, une émotion, pas une personne en général. Le meilleur choix est souvent la première idée parfois fugace qui nous est venue.
Attention particulière de l’accompagnateur ou du coach:
En cas d’évènement marqueurs lourds,