Psychologie gérontologique: travail de session
par
Rémy Beaudoin
905162284
Travail soumis à
Jean Vézina
dans le cadre du cours
PSY-1103 Z1
Psychologie gérontologique
Université Laval
14 mars 2011
Premier Résumé: Bio-médecine et émotions : une contradiction insurmontable? L'exemple de la maladie d'Alzheimer
Un des problèmes de la médecine moderne est l'absence ou le manque d'émotion dans la pratique médicale. Le problème est bien mis en évidence avec la maladie d'Alzheimer. Les critiques soutiennent que le manque d'émotion de la médecine, en particulier avec l'Alzheimer, origine de son orientation vers l'anatomie, d'où l'appellation de bio-médecine, et qu'il faudrait apporter des démarches alternatives afin d'humaniser la médecine moderne. Cette critique, qui à premier regard paraît fondée, est faussée car la relation médecine-émotion est plus complexe.
L'idée que la médecine a délaissée les émotions provient surtout des patients et des proches qui sortent insatisfaits de la rencontre du diagnostic avec le médecin. Le docteur donnerait exclusivement des informations sur les problèmes cognitifs et sur les médicaments et pas d'information sur les problèmes émotionnels et sociaux qu'entraîne la maladie d'Alzheimer. Les familles déplorent le manque de sensibilité des médecins et perçoivent ceci comme un transfert d’informations alors que l'annonce génère énormément d'émotions pour la famille.
Par contre, une étude faite sur les oncologues a révélé que ceux-ci consultent davantage leur cœur que leur formation professionnelle pour savoir s'ils vont annoncer le diagnostic au patient et à la famille. Alors, dans le cas de la maladie d'Alzheimer, le manque d'empathie des médecins traitant ne signifie pas que ceux-ci n'ont pas d'émotions par rapport à l'annonce du diagnostique.
La vision réductionniste de la bio-médecine, qui ne voit que la partie biologique de la maladie aurait d'énormes conséquences