Querelle du cid , observation sur le cidéry
Qu’est-ce qui va le décider à écrire cette critique du Cid ? Des spectateurs qui en ont eu plein la vue ?Parce que lui a eu tout de suite conscience du caractère superficiel, purement apparent de la beauté du Cid. On retrouve des métaphores qui rappellent celles du début du texte, c’est comme ces belles couleurs qui s’effacent en l’air. Donc, pour lui, la beauté du Cid, c’est une beauté éphémère, une beauté qui repose sur le spectacle, sur l’éclat, mais qui ne tient pas, une beauté essentielle, une beauté profonde. Il a eu conscience de ça visiblement dans l’ordre des représentations. Donc, il n’a pas trouvé la pièce très bonne mais il n’avait pas l'intention de montrer les défauts de la pièce aux autres. Il restait, il avait son avis à lui (personnel). On n’est pas encore dans le domaine de la critique, on est dans le domaine de la vie subjectif. Chaque personne peut avoir un rapport à une œuvre, sans …afficher plus de contenu…
Le jugement n’est plus réservé aux quelques personnes savantes ou doctes, il s’élargit. Et grâce à cet élargissement, la critique aussi va devenir une activité de plus en plus accessible à un nombre de personnes de plus en plus important. Il va y avoir alors en fait, une véritable mode de la critique au 17e siècle, la critique n’est plus réservée à quelques-uns, mais petit à petit, de plus en plus de personnes vont s’en saisir. À tel point que Boileau écrira dans la IIe moitié du siècle, que c’est maintenant un siècle de critiques. Tout le monde s’y occupe, c’est le divertissement de chacun.Chacun prétend pouvoir juger une œuvre, ça donne surtout lieu à des discussions, à des conversations. Le fait de publier des critiques, reste quand même réservé à des écrivains principalement ou à des