Question d'analyse corpus
En effet, dans l’extrait de la critique de l’Ecole des femmes, Molière met en scène deux spectateurs aristocrates partagés qui discutent, tel que l’un « le marquis » représente les aristocrates incapables d’expliquer leurs jugements et qui se contentent de s’opposer au parterre « elle est détéstable parce qu’elle est détéstable » ligne 17 et « Dorante » qui défend un parterre qui rit de la pièce et qui est muni d’un bon sens « Ris tant que tu voudras. Je suis pour le bon sens. » ligne 45 .
Ainsi, dans l’extrait de Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand nous propose des spectateurs opposés, de différentes catégories sociales. Il met en scène un Parterre moqueur – qui se moque des aristocrates – « un bourgeois, dont la perruque s’envole au bout d’une ficelle, pêchée par un page de la galerie supérieur. » et bruyant – il rit beaucoup – « Rires et cris, qui commencent très fort et vont décroissant », et des aristocrates qui parient sur les acteurs « J’ai perdu mon pari », qui se voient massacrés par le parterre ( le bourgeois se voit oté la perruque par un page ), et qui prêtent attention aux moindres détails.
Dans l’extrait du Soulier de satin, Claudel met en scène un Annoncier qui demande aux spectateurs d’être attentifs afin de pouvoir comprendre et suivre la pièce suite à leur agitation. Il emploi un ainsi l’impératif : Ecoutez bien, ne toussez pas et essayer de comprendre ligne 16-17. Ainsi l’annoncier commente le spectacle et préviens les spectateurs d’une éventuelle erreur d’interprétation « essayez de comprendre un peu. C’est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau, c’est ce qui est le plus long qui est le plus intéressant et c’est ce que vous ne trouverez pas amusant qui est le plus drôle. » ligne 17-19
Quant au texte de Jean Anouilh, extrait